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Découvrez les joies et opportunités qu'offrent la cuisine de plantes sauvages, un atelier parfait pour les jardiniers qui ne veulent pas passer l'été à s'occuper d'un jardin, mais qui souhaitent tout de même vivre les plaisirs de la récolte.
Jardiniers opportunistes? Cet atelier est pour vous!
Un petit mot de Marie-Soleil, fondatrice de SOCCA Cuisine
J’ai grandi les pieds dans les champs à manger tout ce qui me tombait sous la main. Des feuilles de pissenlits aux fleurs de trèfle, tout ce que je pouvais attraper avec mes petites mains potelées, je l’avalais, racines et terre incluses. Les années ont passé depuis et j’ai grandi avec une passion grandissante pour la nourriture. Aujourd’hui, je vis en partie grâce à la cuisine que je fais avec plaisir pour des amoureux du plein air et du bien-être et il me fait plaisir de constater l’arrivée d’une mode de la cuisine des plantes que l’on appelle des mauvaises herbes.
D’ailleurs, j’aimerais défendre ce qu’on appelle maintenant péjorativement une mauvaise herbe. Ces plantes natives sont adaptées et construites pour survivre aux réalités climatiques et environnementales de notre région. On les dénigre et les met de côté au profit de plantes plus exotiques considérées pour leur bon goût ou leur beauté alors qu’il n’y a rien de plus goûteux que de belles feuilles de pissenlits ;) (Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferai pas manger de salade de pissenlit, je ne suis pas un bourreau alimentaire.).